Couple : Qu’est-ce qui va ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Comment faire le contrôle technique et évaluer la bonne santé de son couple ? Conseils.
Certains couples se posent continuellement la question. Est-ce que nous sommes « normaux » ou pas ? Mais comment savoir ? Comment faire son « bilan de couple » ? Je reste ou je pars ? Je vous propose quelques points pour faire vous-mêmes votre « contrôle technique » de couple. Et évaluer l’état de votre relation.
Certains couples se posent continuellement la question. Par définition, on peut difficilement savoir comment cela se passe chez les autres. Est-ce que nous sommes « normaux » ou pas ? Nous sentons que cela ne va pas, nous voudrions que ce soit mieux ou, ce n’est pas ce que nous attendions.
Mais comment savoir ? Comment faire son « bilan de couple » ? Je reste ou je pars ? Je vous propose quelques points pour faire vous-mêmes votre « contrôle technique » de couple. Et évaluer l’état de votre relation.
Il y au moins une dizaine de facteurs à vérifier. Je vous propose de suivre un chercheur américain, Edward Waring, qui a bien étudié le sujet de l’intimité. Les américains ont du temps et de l’argent pour quantifier (mesurer) nos comportements alors qu’en Europe, nous nous contentons souvent de donner notre avis et d’émettre des jugements.
Edward Waring a décortiqué la problématique de l’intimité et du couple et nous propose d’évaluer neuf points pour juger si notre histoire mérite ou non de continuer:
1. Notre capacité à résoudre nos conflits.
Tous les couples traversent des conflits. Mais comment cela se passe chez nous quand nous ne sommes pas d’accord ? Est-ce que nous arrivons à gérer ou est-ce que cela se termine toujours mal ?
2. Notre capacité à exprimer nos sentiments (l’un envers l’autre).
Sommes-nous capables de manifester notre affection, de dire que nous sommes attachés l’un à l’autre ? Que nous tenons l’un à l’autre ? Ou est-ce que ce n’est jamais explicite ? Pouvons-nous montrer ouvertement nos sentiments? ( Quel est notre « langage de l’amour », comme le décrit Gary Chapman https://www.mediations-paris.fr/blog/couple-les-5-langages-de-lamour-de-gary-chapman ).
3. Notre cohésion, notre engagement.
Avons-nous le sentiment d’être engagés l’un vis-à-vis de l’autre ? Ou est-ce difficile ? Gardons-nous « une distance de sécurité » qui nous empêche de nous engager dans la relation? Sentons-nous cette distance chez l’autre ? Attention car cette problématique est souvent symétrique (la peur de s’engager de l’un alimente la peur de l’autre, qui se désengage alors aussi).
4. Notre sexualité.
Un couple heureux est souvent un couple dont la vie sexuelle est épanouie. C’est en tous cas ce que nous racontent le cinéma et les romans. Et nous ? Nous arrivons à communiquer nos besoins ? Nos besoins sont comblés ? Ou loin d’être comblés ?
5. Notre identité, notre estime de soi au sein de notre couple.
Est-ce notre couple me donne confiance en moi ? Mon.ma conjoint.e me soutient-il.elle ? Me donne une sécurité qui me permet de grandir, de m’affirmer, de me réaliser ? Ou au contraire, est-ce que mon.a conjoint.e diminue mon estime de moi-même ?
6. Notre compatibilité.
Dans quelle mesure sommes-nous capables de travailler ensemble, de jouer ensemble, de conduire un projet ensemble ? On est ici dans le registre de la collaboration. Sommes-nous compatibles pour résoudre des problèmes ensemble, par exemple ? Ou nous sommes-nous spécialisés chacun sur la résolution de certains sujets ?
7. Notre autonomie par rapport à nos familles d’origine.
Avons-nous réussi à nous libérer de nos familles d’origine ? Et si nous sommes un peu plus âgés, de nos obligations vis-à-vis de nos propres enfants ? Sommes-nous autonomes ? Où en sommes-nous ?
8. Notre communication.
C’est souvent la partie émergée de l’Iceberg. Tous les couples croient qu’ils ont « des problèmes de communication ». Si Edward Waring n’en parle qu’à la fin, c’est souvent parce que ce sont surtout les sept points précédents qui sont réellement en jeu. Il vous faut néanmoins aborder cette question.
Est-ce que nous partageons, est-ce que nous échangeons sur nos croyances, nos valeurs, nos pensées, nos sentiments, nos états d’âme ? Ou est-ce que nous vivons ces sujets en parallèle, sans jamais vraiment connaître le point de vue de l’autre. Comment gérons-nous nos désaccords ?
9. Notre désirabilité.
Est-ce que nous désirons l’autre, inconditionnellement ? Est-ce que nous aimons qu’il.elle nous désire, inconditionnellement ? Est-ce que nous croyons à ce désir ? Est-ce que nous l’accueillons ? Il ne s’agit pas seulement du désir sexuel mais surtout du désir d’être avec l’autre.
Personne ne peut sentir à votre place si votre couple est en bonne santé ou non. Vos amis ou votre famille ne sont pas nécessairement les meilleurs conseils. J’espère que ces neuf questions vous aideront à y voir un peu plus clair. Elles méritent d’être posées souvent. Et si vous y arrivez, vous pouvez même essayer de vous les poser ensemble. Regardez aussi celles qui vous paraissent faciles, sans problèmes. Et celles qui au contraire, sont lourdes et vous attristent. C’est sur celles-ci que vous aurez peut-être un travail à faire pour améliorer votre relation. Car vous l’avez déjà compris, la santé d’un couple ne dépend pas seulement de l’état de sa relation romantique. C’est un engagement qui a besoin d’être reconfirmé. Souvent. Et l’évaluation de votre couple dépendra de vos envies d’aller éclairer toutes ces zones, parfois cachées. Seuls ou avec l’aide d’un professionnel, si c’est trop difficile.
D’après les résultats de E.M. Waring, University of West Ontario, 1981, 1984) : WIQ= Waring Intimacy Questionnaire: 90 questions auto-adressées, qui permettent d’associer des scores à chacun de ces points de « contrôle ».
Couple : après une séparation, comment donner du sens à cette rupture ?
Se remettre d’une séparation prend du temps. Parfois beaucoup de temps. Les questions suivantes pourront peut-être vous permettre de digérer plus rapidement. En tous cas, je vous le souhaite.
Il arrive que l’on mette très longtemps « à s’en remettre ». L’expression française est magnifique[1] . « S’en remettre » : comme si pour digérer une séparation, il fallait s’abandonner, renoncer à comprendre, lâcher prise. Mais comment faire ? On aimerait donner du sens à une rupture, transformer cet évènement pour en faire quelque chose (le fameux « pourquoi ? »). Pour arrêter de ruminer, pour guérir de nos regrets, pour vivre à nouveau comme avant ? Comment passer à autre chose et en sortir peut-être plus proche de ce que nous sommes ?
Se remettre d’une séparation prend du temps. Parfois beaucoup de temps. ( Nous vous avons déjà proposé deux articles sur ce sujet, qui viendront compléter celui-ci si cela vous concerne https://www.mediations-paris.fr/blog/couples-comment-se-remettre-dune-rupture-dun-divorce-ou-dun-chagrin-damour et https://www.mediations-paris.fr/blog/divorce-separation-combien-de-temps-faut-il-pour-sen-remettre ). Les questions suivantes pourront peut-être vous permettre de digérer un peu plus rapidement. En tous cas, je vous le souhaite.
1. Allez d’abord chercher les besoins qui étaient satisfaits dans cette relation : essayez de vous souvenir du début de cette histoire d’amour. Qu’est-ce qui vous a attiré ? Vous êtes tombée.e amoureux.se de quoi ? Vous aviez l’impression que vos attentes étaient remplies ? Vous vous sentiez ?....( reconnu.e, soutenu.e, fort.e, courageux.se, accepté.e, en paix, en sécurité, ….etc. A vous de compléter. Ne vous arrêtez pas si vous avez encore des idées qui arrivent. Prenez tout votre temps pour regarder).
2. A contrario, essayez de faire la liste de tout ce qui n’allait pas. Qu’est-ce que cela provoquait en vous ? (de la colère, de la tristesse, de la peur, …. ?). Qu’est-ce que cela provoque en vous maintenant, quand vous y repensez ?
3. Regardez bien ces frustrations ? Ces besoins non satisfaits ? Ces attentes refoulées ? Depuis combien de temps sont-elles là ? Est-ce qu’elles datent vraiment de cette dernière rupture ? Ou est-ce qu’elles étaient là bien avant?
4. Qu’est-ce qui dans l’attitude de votre amoureux.se (avant la séparation) vous a fait le plus souffrir ? Essayez de mettre des mots sur ce qui vous faisait tellement mal (son mépris ? son absence ? son silence ? sa distance ? ses contrôles ? ses demandes ? ses critiques ? ....)
5. Pour transformer tout cela, essayez d’imaginer un symbole. Essayez de le dessiner. Un symbole qui pourrait représenter ces besoins qui n’ont pas été comblés (un personnage- adulte ou enfant-, un animal, une forme, ce que vous voulez. Ne réfléchissez pas trop, attrapez la première image qui se propose). Un peu comme dans un « rêve éveillé ».
6. Aujourd’hui comment pourriez-vous vous occuper vous-mêmes des besoins que vous avez identifiés ?
7. Regardez tranquillement le symbole que vous avez choisi. Il vous donnera peut-être des indications. Y-a-t’-il des demandes précises que vous voudriez formuler à d’autres personnes que votre ex ? (à votre patron, à vos collègues de travail, à vos enfants, à vos frères et sœurs, à vos parents ?). Y a-t-il quelque chose que vous voudriez définitivement changer dans votre vie ?
Ces réflexions ne sont pas simples mais elles ouvrent réellement une nouvelle compréhension de cette histoire de couple passée. Mais aussi, de ce que nous pouvons en faire ici et maintenant. Souvent, en arrivant à la dernière question, on se dit « Plus jamais cela ! C’est fini ». Vous pourrez regarder cette rupture différemment. Vous la subirez moins car vous comprendrez progressivement qu’elle vous a peut-être rendu un énorme service. Celui d’écouter (enfin !) et de formuler vos besoins, pour qu’ils soient entendus. En décalant votre regard, vous transformerez cette séparation et cette rupture ouvrira peut-être une période beaucoup plus heureuse. Après cette séparation, vous vous connaissez mieux et vous connaissez mieux vos besoins et vos limites. Ce n’est pas rien, même si le prix à payer vous a paru très élevé (et que vous vous en seriez bien passé) !
[1] (en anglais, c’est une autre idée : « to recover », comme si il fallait mettre une couverture par-dessus ?).
Séparation, divorce : pourquoi cela nous met-il dans un tel état d’anxiété ?
L’anxiété est une peur qui n’a pas d’objet précis. Au moment d’une séparation ou d’un divorce, nous avons peur de tout. De tout ce qui va changer dans notre vie. Mais pourquoi une séparation ou un divorce provoquent une telle anxiété ? Pouvons-nous l’écarter ? Et si oui, comment ?
Que ce soit l’autre qui nous annonce la mauvaise nouvelle, ou que nous ayons pris la décision de la séparation, nous sommes généralement submergés par la tristesse mais surtout, par une sensation écrasante d’anxiété.
L’anxiété est une peur qui n’a pas d’objet précis. Autrement dit, quand on voit une araignée ou un monstre, la peur a un objet. L’anxiété, elle, déclenche les mêmes réactions, sans que l’on puisse nommer ce qui les a provoquées. Mais pourquoi une séparation ou un divorce provoquent une telle anxiété ? Pouvons-nous l’écarter ? Et si oui, comment ?
Au fonds, au moment d’une séparation ou d’un divorce, nous avons peur de tout. De tout ce qui va changer dans notre vie.
- Peur de manquer : est-ce que nous aurons les moyens de nous loger, de nous nourrir, de nous occuper de nos enfants ?
- Peur de l’annoncer : à nos parents, à nos enfants, à nos proches, à nos collègues de travail. Comment vont-ils réagir ? Vont-ils nous juger ? « Ils vont nous trouver nuls ».
- Peur de trahir nos promesses et donc, de nous trahir nous-mêmes : « Je ne pourrai plus me regarder dans la glace ». Comme si nous avions commis une faute grave.
- Peur d’admettre notre échec. Surtout si ce n’est pas la première fois.
- Peur de perdre nos amis, ceux de notre conjoint, de ne plus voir notre belle-famille : oui, une séparation a un impact sur notre vie amicale et sociale. Parfois, nous risquons d’être brutalement rejetés, d’être exclus.
- Peur d’être seul, de ne plus avoir de soutien (le soutien de l’autre). De ne jamais plus être capable d’aimer, d’être aimé ou de vivre en couple.
- Peur de changer de maison, de déménager, tout simplement. Et pour nos enfants, de changer d’école, de quitter ses copains.
Nous avons toutes ces peurs car nous ne contrôlons plus rien. Et plus nous essayons de contrôler, plus nous avons peur. Nous n’avons plus aucune prise sur l’autre. Nous ne pouvons plus rien lui demander, plus rien recevoir. Nous perdons toute capacité d’action, d’exigence. Nous sommes impuissants devant cette sensation de fuite. Cette impuissance est la cause principale de l’anxiété provoquée par une séparation ou un divorce.
Alors que faire ? Que faire pour que cette impression d’avoir le plexus écrasé, de ne plus pouvoir respirer, s’allège ?
Il y au moins deux pistes de sorties.
Première piste pour alléger notre anxiété : ouvrir au lieu de tout barricader
Ne pas résister. Ne pas éviter nos douleurs, nos peurs. S’arrêter pour les regarder. Ouvrir tous nos sens, toutes nos antennes, pour capter, regarder, éprouver ce qui est en train de se passer. Juste le traverser, en essayant de ne pas juger avec le mental. Sentir ici et maintenant par quoi nous sommes touchés. De quoi avons-nous vraiment peur? Allez chercher. Que disent ces peurs ? Plus vous en connaîtrez l’objet, moins elles vous envahiront.
Cela peut être très désagréable, mais cela peut aussi être beaucoup moins effrayant que lorsque nous mettons toute notre force pour lutter contre, refuser, nous arcbouter dans notre rôle de victime (voir sujet https://www.mediations-paris.fr/blog/separation-comment-sortir-de-letat-de-victime). Et essayer de contrôler un avenir qui refuse précisément d’être défini.
Deuxième piste pour alléger notre anxiété : se mettre en mouvement
Se mettre en mouvement. Dans notre mouvement. Aller vers ce qui nous semble bon pour nous. Indépendamment de notre environnement. Instinctivement nous savons ce qui est bon pour nous. Nous écouter, revenir vers soi et bouger. L’environnement bougera immédiatement, sans que nous intervenions directement. En bougeant, nous lâcherons plus facilement ce à quoi nous étions si accrochés. Car c’est précisément pour que tout reste en place, immobile, que nous nous accrochons.
Nous utiliserons nos émotions pour nous mettre en mouvement (vous remarquerez que la colère est une émotion très efficace pour nous faire bouger) au lieu de les laisser nous emporter.
En nous ouvrant et en bougeant, nos peurs sans objets diminueront. Nous nous sentirons beaucoup moins fragiles. Beaucoup moins dépendants des circonstances et des jugements. Nous reprendrons un peu de pouvoir sur notre vie et cela suffira à diminuer notre anxiété.
Plus tard, il se peut même que nous acceptions d’aller vers l’inconnu. Vers ce que nous ne connaissons pas. Et quand on commence à faire confiance à la vie, au futur, c’est bien que les peurs et l’anxiété se sont bel et bien envolées.
Couple: vous avez découvert un énorme trou dans le “compte commun”…
…et si vous n’avez pas de compte commun, disons que vous avez découvert que votre amoureux s’était acheté une voiture sans vous en parler, ou que votre amoureuse s’était offert un sac magnifique, en douce, sans vous consulter. Vous êtes sous le choc, partagé-e entre la panique et la colère. Vous n’êtes pas la Banque de France. Vous n’allez donc pas pouvoir lui confisquer sa Carte Bleue….
…et si vous n’avez pas de compte commun, disons que vous avez découvert que votre amoureux s’était acheté une voiture sans vous en parler, ou que votre amoureuse s’était offert un sac magnifique, en douce, sans vous consulter.
Vous êtes sous le choc, partagé entre la panique et la colère.
Vous n’êtes pas la Banque de France. Vous n’allez donc pas pouvoir lui confisquer sa Carte Bleue.
Commencez par mesurer l’effet que cela a sur vous. Qu’est-ce que cela vous fait? Où cela vous fait-il mal? Quelle est votre sensation: le choc? la surprise? le souffle coupé? Vous avez les oreilles ou le visage rouges, en feu? Une sensation de chaleur? Ou au contraire, vous êtes glacé-e?
Quelle est l’émotion qui domine: la peur? La colère? La tristesse? (La joie de savoir qu’il ou elle s’est fait plaisir? On en doute, mais on peut toujours rêver).
Si vous y arrivez, attendez dix minutes avant de prendre votre téléphone et de réagir. Attendez que cette émotion re-descende, que vous retrouviez “vos esprits”, au sens propre du terme. On ne peut pas penser, réfléchir, dans ces dix premières minutes d’intense émotion. Ensuite, et ensuite seulement, vous pourrez élaborer un plan. Savoir ce que vous allez lui dire. Et comment.
C’est une grande, une moyenne ou une légère trahison?
Tout dépend évidemment du contexte.
Avez-vous fixé des règles entre vous? Ou chacun est-il libre de faire ce qu’il veut avec son argent? Est-ce que c’est bien clair ou pas vraiment?
Dans votre couple, l’argent est-il un “bien” totalement commun? (Vous mettez TOUT en commun?) Ou chacun garde une partie séparée? Ou tout ce que vous gagnez est complètement séparé? Et si c’est séparé, est-ce que la règle est bien que chacun fait ce qui lui plaît? Ou (même séparés) chacun rend des comptes à l’autre pour les dépenses importantes? Vous trouvez peut-être ces questions trop compliquées. La réalité est que très souvent, vous n’avez jamais osé les aborder. Cela s’est fait un peu tout seul et que vous espériez que cela allait tenir longtemps. Mais comme pour tout, ce qui n’est pas dit peut se révéler très efficace…pour dynamiter votre relation.
Connaissez-vous le montant de votre épargne? Savez-vous combien gagne votre amoureux-amoureuse? Avez-vous des dettes? Ensemble? Chacun de votre côté? Idéalement, il faudrait commencer par cela. Car si vous gagnez la même chose, ou à peu près, ce n’est pas la même situation que si l’un gagne le double de l’autre. Est-ce que vous savez qui paie quoi? Comment l’autre, votre conjoint, dépense son argent? Qu’attendez-vous de l’autre? Qu’il ou elle paie quoi?
En clair, aller dépenser beaucoup d’argent en douce, c’est grave ou pas? Vous êtes juste vexé-e ou vous ne savez pas comment vous allez payer le loyer à la fin du mois? Ce n’est pas du tout pareil. Il est urgent de trouver des réponses à toutes les questions qui précèdent.
Car l’argent rejoint des sujets beaucoup plus larges. Le degré de votre engagement: qu’est-ce que vous êtes l’un et l’autre prêts à mettre en commun? Jusqu’à quel point? Est-ce que vous gardez “vos jardins secrets”? Qui prend les décisions importantes (et les décisions minuscules? Peut-être qu’elles sont tout aussi déterminantes)? Qu’est-ce que vous décidez ensemble? Commencer par éclairer ces questions autour de l’argent n’est pas facile, mais cela vous aidera à construire vos fondations. Sans parler de l’angoisse que représentent nos peurs liées à l’argent pour nos enfants!
Pour aller plus loin, nous vous conseillons le livre de Héloïse Bolle: Les bons comptes font les bons amants , et son blog https://www.oseilleetcompagnie.com . Et le livre de Nicole et Bernard Prieur, La famille, l’argent, l’amour, et leur site, https://www.parolesdepsy.com .