Isabelle Jordan

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Qui aime-t’-on vraiment quand on aime ? L’autre ?

« Je suis Toi, et Tu es moi ; en T’adorant je m’adore moi-même et en m’adorant c’est Toi que j’adore ».

Toute la question posée par ces mots tient dans un mot : Moi. Suis-je engagé(e) dans un amour égoïste ? L’amour de moi ? Ou l’égoïsme a-t’-il disparu ? et l’Amant et l’Aimé ne font ils qu’un ?

 

Personne ne peut prétendre répondre à cette question pour l’autre. Mais nous devons tous nous y arrêter. En essayant d’être honnête. 

Il est possible que nous aimions dans l’autre ce qui nous ressemble

Il est possible que nous aimions dans l’autre ce qui nous ressemble. Ou que nous aimions dans l’autre ce que nous aimerions être, montrer au monde. Notre meilleure partie. Certains vont même jusqu’à dire que nous aimerions dans l’autre nos pires défauts, ceux que nous ne voulons pas montrer, ce qui nous permet de les « maintenir » à l’extérieur et de rejeter les critiques sur l’autre, alors que c’est cette part de nous-mêmes que nous détestons. Compliqué, mais bon à savoir.

Nous ne voyons pas l’autre tel qu’il est

Les signes d’alerte sont assez simples : « nous ne nous disputons jamais » ou « nous nous disputons tout le temps », sont les deux faces du même phénomène. Nous ne voyons pas l’autre tel qu’il est. Nous ne voyons que ce que nous voulons voir. Car il est quasiment impossible de vivre auprès de quelqu’un et de ne jamais être en désaccord. Ou de vivre avec quelqu’un et de ne jamais être d’accord avec lui ou elle.

 

Avant de parler d’unions parfaite, il est bon de s’arrêter sur cette question. Elle devrait nous conduire à mieux écouter, regarder et accepter l’autre. Tel qu’il est et non pas tel que nous l’imaginons.